Nous revoilà, pour une nouvelle rentré ! La saison 94/95 s’annonce sous les meilleures hospices. Jean-Raph entraine l’équipe avec toute sa fougue et sa volonté énergique, ce qui parfois en fait bondir certains, mais il faut ça pour obtenir des résultats. Pousser les gars, les remettre en question, les malmener, devient un traitement hebdomadaire, curatif et finalement salutaire. On se sent moins ridicule, même si on ne gagne que trop rarement ; parfois on peut dire que la chance n’est pas avec nous et puis les équipes d’en face ont du matériel, elles sont beaucoup mieux armées que nous, elles s’organisent comme les vraies !

Cette année là, il va falloir quitter un peu l’esprit amateur pur, pour se forger une armure de guerrier ! Le rugby devient comme un combat, et si on veut le gagner, il faut se donner les moyens de le faire, les armes pour décrocher la timbale, et quelle timbale ! Gagner sa propre dignité de joueur : Savoir que l’on a participé, fait tout ce qu’il fallait pour le bon fonctionnement de l’équipe, concrétiser. Et ça, on peut y parvenir sans forcément gagner.

Cette annéé là, on ne gagnera pas le bouclier mais on aura gagner en confiance en soi, en hargne de vouloir faire mieux ; en fait on veut progresser et on est sur la bonne voie, même si encore une fois, on finit en milieu de tableau.

Avec le bénéfice de la dernière soirée, le RRC s’organise un petit voyage à St.DIE, direction les Vosges, où une équipe locale les attend.

Mais tout ce qui semble si bien commencer, peut vite dégénérer et : Horreur ! Voilà ce qui est arrivé !

Nous allons résumer sinon nous y serons encore demain.

Disons que l’équipe eu un léger différent avec le gérant d’un hotel, en l’occurrence celui d’un Formule 1, parce que quelques uns avaient trouvé amusant de déplacer des jardinières décoratives (en béton les jardinières , quand même !) et de surcroit, d’uriner sauvagement sur les voitures avoisinnantes !

Vous me direz : que de gamineries ! Soit ! Mais les accuser de vandalisme et de saccage alors qu’ils n’y étaient pour rien, ça ne passa pas ! C’est vrai, quoi ! Ils n’avaient réellement pas balancer de la mousse à raser partout dans les couloirs, en plus les connaissant, on peut dire sans aucune hésitation qu’ils l’auraient de toute revendiqué haut et fort si tel avait été le cas.

Du coup, tout le monde se retrouva dehors avec pertes et fracas. On s’en fout, me direz-vous ; oui, mais voilà : où trouver un hôtel qui reçoive une vingtaine de loustics sans réservation ? Bonjour la galère ! Finalement, après maintes discussions, et avouons le une bonne engueulade de la part de Nanard, notre vénéré président qui pour l’occasion s’est faché carrément Violet ; notre gentille organisatrice, Céline et notre président, nous ont finalement trouvé une auberge de jeunesse avec promesse sévère de bien se tenir, sinon retour au bercail illico presto ! Personne n’a bronché, car de toute évidence le président en colère ; ça s’était une première ! ! !

Pour finir, on s’est retrouvé à déguster des tartes flambées tous ensemble dans un petit resto sympa. Quelques uns décident de se glisser dans un bal du coin, en dégustant du bon Gewurstraminer du cru (ah ! boudiou ! qu’il était fameux !) Mais bonjour le retour, un certain Lolo (oui, celui qui gueule tout le temps sur le terrain, si, si !) ; celui-là se fit porter par ses gentils camarades, monsieur avait oublié de mentionner son intolérance au vin blanc, cause qu’il a des crampes après !

Bref, le match ayant été annulé, tous se retrouvèrent pour s’adonner aux joies de la glisse et les voilà partis faire du ski de fond dans une forêt vosgienne magnifique. Parfois, respirer l’air pur ça dégrise, mais surtout se perdre dans la beauté et la grandeur du paysage, remet tout le monde à sa place, à sa place de lilliputien misérable !

La nature reprend ses droits, et nos bonhommes reprennent eux aussi le chemin du retour dans un climat plus serein et plus détendu, en ayant conscience d’être passé à côté du grand coup de trafalgar fatal !

Que l’on ne nous y reprenne plus. Bilan de cette là : on sait que les excés n’ont pas que du bon et que parfois on paie bien cher des petites " conneries " de gamins

Encore une année où le RRC a appris à grandir, à mûris tant sur le plan rugbystique que social. C’est peut-être comme ça que l’on forge une équipe qui gagne : à suivre !

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