Non ! La saison 92 débuta très fort ; en effet pour entamer l’année en beauté et se mette du baume au coeur, quoi de plus symbolique que de s’organiser une petite virée chez nos amis Ch’ti ; on sait bien que le rugby chez eux, n’est pas un sport nationnal ; mais quelle ambiance et franche camaraderie, on les sait plutôt équipé en la matière. Alors voilà toute la joyeuse troupe du Roos en partance pour un week-end de rêve dans la banlieue lilloise, et quelle virée ! Après une visite intéressante, intéressée pour certains amateurs (voire même adorateurs) de geuze et autre boisson houblonesque ; le clou de ce week-end fut la rencontre inopinée avec l’équipe B des non moins illustres Springboks d’Afrique du sud.

Je vous prie de croire en l’émotion générale intense, et autres balbutiements timides(et ce malgré la barrière linguistique) face à de tels " touristes ". Personne n’a été déçu de leur gentillesse, et surtout pas Valou et Piz, qui ont connu ce soir là l’événement de leur vie :la rencontre fortuite avec le célébrissime " Nase Bota ".

Bref, après de tels événements, on y croyait fort pour la saison elle-même, d’autant que les p’tits gars avaient le " feu de Dieu " vrillés au corps, mais la première rencontre eut lieu contre les pompiers et eux, c’est leur quotidien de l’éteindre le feu, fusse-t-il même sacré ! Aloors il fallut s’incliner de nouveau devant une équipe super forte emmenée par Jean-Philippe Desgrippe.

Cependant, il faut absolument faire un arrêt sur image sur ce qui fut , sans conteste, le clou du siècle, l’essai anthologique de notre Valou nationnal !

Mais oui ! Mais oui ! Messieurs, mesdames, il sait courir et comment ! Vous rirez et douterzr beaucoup moins de la véracité des faits, lorsque vous découvrirez qu’armé du ballon oval sous le bras, poussé par une petite talonnade dans le pré, il s’en est trouvé propulsé ; il nous a courru un bon 100m sans s’arrêter, balayant tout sur son passage comme une tornade blanche !

Oh ! Quelle épopée ! Il ne faudra pas oublier ce fameux 19 octobre, moi je vous le dis ! On ne reverra pas de sitôt un " pilar " nous faire la charge héroïque !

Mais les adversaires de notre " irréductible " équipe ne furent pas tous aussi synmpathiques, comme lors du match du 17 novembre contre la base, où il y eut quelques escarmouches notables, et bien qu’elles aient eu lieu entre " responsables "(si on ose le dire)sur le banc de touche ! A croire que nos amis rooseveltiens ne sont guère appréciés de leurs homologues militaires, peut-être du fait d’un manque infime de rigueur, et nous savons tous à quoi nous en tenir concernant la rigueur et la discipline militaire !

Le 24 novembre, par contre, on a vite déchanté. C’était bien beau de se croire encore à Lille, à blablater avec les Sud-africains, de se croire invincibles, mais il fallut retomber sur terre, devant le score minable du Roos, si ! Si ! Osons le dire : Bonjour la super pilule !

Aux premiers frimats de l’hiver, l’équipe fut confrontée à une grosse artillerie, super armée :Medecine renforcée par certains joueurs du Stade =Facile !) . Evidemment là, il y eut quelques bobos, où nos Minjeau préférés : Titi et Gros Nez, ont eu maille à partir avec l’adversaire et ont même failli nous déclancher la troisième guerre mondiale façon Attila ! Tout à coup, on se serait cru à " Ok. Corral ". En résumé, disons que , ce jour là, nous l’avons échappée belle...

Et nous continuâmes sur notre lancée, avec le premier match arrêté de toute l’histoire du Challenge, du fait d ‘une agression notoire sur notre petit n°9, notre sémillant " Piz ". Pauvre petite chose qui a bien failli avaler toute l’herbe du stade à lui tout seul !

Avec le printemps sont revenus les beaux jours et des jours plus sereins, plus bucoliques...

Le petit club s’envola vers la cité du fameux vase, Soissons et sa selection de Volkswagen (excusez du peu !). On ne peut pas dire que la rencontre fut désagréable, au contraire, mais il fallut rentrer au plus vite sur Reims *et s’amputer d’une troisième mi-temps qui aurait pu être sacrément mémorable, et ça, Bon Dieu ! C’est un sacrilège pour tout rugbyman normalement constitué. *(pour en savoir plus sur les événements qui ont provoqué ce départ précipité, reportez-vous aux acteurs du moment, notamment Gros Nez qui doit en savoir long sur l’affaire, comme à son habitude, mais un conseil averti :contactez le en période de jeun, sinon vous en aurez pour toute la nuit !).

Le printemps se terminant, la saison rugbystique aussi, avec son célébrissime tournoi à 7, qui permit à nos héros de se perdre dans les vapeurs d’alcool les plus colorées. Les coups de soleil et autres insolations avaient bon dos, si tous avaient été lucides, ils auraient bien vus que leur dieu (Bacchus) avait encore attiré ses ouailles dans les méandres et tréfonds du Délirium tremens !

Pire encore ! Nous apprîmes avec stupéfaction qu’il faudrait encore réitérer la chose le 11 juin, en effet, Jeannot, joueur épique du CRNA, quittait ses fonctions . Selon la guilde rugbystique, il ne pouvait pas partir sans avoir eu son jubilé ! Le RRC offrit le champagne à la mi-temps, bonjour les dégats ! Je ne vous raconterai pas la nuit qui s’en suivit , laissez libre cours à votre imagination..

Sachez seulement, à titre anecdotique, que notre Gros Nez national fut bien le dernier à rentrer chez lui aux premières lueurs, que pour lâcher son verre, pardon son " godet " ce fut toute une épreuve.. Et comme à son habitude, il emprunta les chemins de traverses pour regagner ses pénates, sa petite R5 mangea beaucoup d’épis ce matin là, mais habituée au manque de rigueur de son pilote, retrouva le chemin du retour toute seule. Lorsqu’on vous dit que les miracles existent, et bien dorénavant vous saurez que cela est vrai ! !

Voilà pour cette année 92/93, même si le Roos n’a pas remporté le bouclier, battu d’une tête par le CRNA, on se fait fort de le gagner l’an prochain ! ! !

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