La saison 96/97 s’annonce donc sous les meilleurs hospices , elle débute sur une belle envolée, avec la rentrée scolaire, le championnat reprend et cette fois le premier match n’est pas une mauvaise claque mais plutôt le préambule d’une ère nouvelle. Tous reprennent le chemin des entraînements avec allégresse et le résultat s’en fait ressentir, le premier match se joue contre le CRNA, le Roos gagne la partie 22 à 17, avec un Jean-Raph en pleine forme. La suite s’avère moins efficace d’une part on concède un match nul face à l’ESIEC, du jamais vu !

D’autre part, on s’effondre contre la Base, mais avec eux on a non seulement rarement de la chance mais en plus il faut croire que l’uniforme ne nous convient pas ! Et puis d’aucuns diraient avec raison que la saison hivernale n’est pas la meilleure pour le Roos, non seulement les vestiaires sont plutôt rudimentaires (=les coffres des voitures !) mais en plus les membres de l’équipe sont bien moins actifs(=il n’y a pas foule aux entraînements le mercredi soir !)

Voilà, c’est dit : cette année ça va faire mal ! On vous l’avait tant promis, que vous n’y croyez plus, mais oui, ne mentez pas, ne vous excusez pas, on sait ! Mais c’est sûr, ça ne peut que faire mal, on s’est d’ailleurs donné du mal, rendez-vous compte, on est allé jusqu’à recruter dans les lignes ancestralement adverses . Vous savez bien ceux qui ont tué la Jeanne et qui voulaient nous faire pratiquer la tradition de la tisane chaude l’après-midi : les fous ! Bon, allez, ne tournons pas autour du pot ; on est allé chercher des anglais.....Quoi ! Pouah ! Quelle horreur !..je sais..je sais

Mais nous pouvons être pardonné John et Mark sont des anglais pas comme les autres, forcément ils jouent au rugby, déjà et avec nous en plus !(Mais que l’on ne vienne pas nous dire que c’est le sport national anglais, ..mais oui, madame on est de mauvaise foi, on le dit, on l’assume et l’histoire est avec nous !)

Nous revoilà, pour une nouvelle rentré ! La saison 94/95 s’annonce sous les meilleures hospices. Jean-Raph entraine l’équipe avec toute sa fougue et sa volonté énergique, ce qui parfois en fait bondir certains, mais il faut ça pour obtenir des résultats. Pousser les gars, les remettre en question, les malmener, devient un traitement hebdomadaire, curatif et finalement salutaire. On se sent moins ridicule, même si on ne gagne que trop rarement ; parfois on peut dire que la chance n’est pas avec nous et puis les équipes d’en face ont du matériel, elles sont beaucoup mieux armées que nous, elles s’organisent comme les vraies !

Cette année là, il va falloir quitter un peu l’esprit amateur pur, pour se forger une armure de guerrier ! Le rugby devient comme un combat, et si on veut le gagner, il faut se donner les moyens de le faire, les armes pour décrocher la timbale, et quelle timbale ! Gagner sa propre dignité de joueur : Savoir que l’on a participé, fait tout ce qu’il fallait pour le bon fonctionnement de l’équipe, concrétiser. Et ça, on peut y parvenir sans forcément gagner.

L’année 93 devait être mémorable. Elle le fut, mais peut-être pas sur le plan purement rugbystique.. Ils ont joués, comme à l’accoutumée, avec leurs styles, leurs coups de gueules, leurs coups de blues, leurs coups de pieds. Ils n’ont pas brillé par leurs résultats, ils ont cependant terminé en milieu de tableau, n’ont pas remporté le bouclier mais ils ont éblouis tout le monde par l’éclat de leur coeur. Ils ont la foi les p’tits gars ! Le rugby, môsieur c’est une religion, un art de vivre, ça se pratique, ça se cultive, ça se peaufine.. Parfois les résultats du terrain ne sont pas toujours représentatifs, ni à la hauteur de l’intensité de ce qui se déroule autour et après le match lui-même. Cette année 93 fut l’année de naissance du rugby rooseveltien en tant qu’entrepreneur, que G.O :Grand Organisateur.

Non ! La saison 92 débuta très fort ; en effet pour entamer l’année en beauté et se mette du baume au coeur, quoi de plus symbolique que de s’organiser une petite virée chez nos amis Ch’ti ; on sait bien que le rugby chez eux, n’est pas un sport nationnal ; mais quelle ambiance et franche camaraderie, on les sait plutôt équipé en la matière. Alors voilà toute la joyeuse troupe du Roos en partance pour un week-end de rêve dans la banlieue lilloise, et quelle virée ! Après une visite intéressante, intéressée pour certains amateurs (voire même adorateurs) de geuze et autre boisson houblonesque ; le clou de ce week-end fut la rencontre inopinée avec l’équipe B des non moins illustres Springboks d’Afrique du sud.

Je vous prie de croire en l’émotion générale intense, et autres balbutiements timides(et ce malgré la barrière linguistique) face à de tels " touristes ". Personne n’a été déçu de leur gentillesse, et surtout pas Valou et Piz, qui ont connu ce soir là l’événement de leur vie :la rencontre fortuite avec le célébrissime " Nase Bota ".

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