L’année 93 devait être mémorable. Elle le fut, mais peut-être pas sur le plan purement rugbystique.. Ils ont joués, comme à l’accoutumée, avec leurs styles, leurs coups de gueules, leurs coups de blues, leurs coups de pieds. Ils n’ont pas brillé par leurs résultats, ils ont cependant terminé en milieu de tableau, n’ont pas remporté le bouclier mais ils ont éblouis tout le monde par l’éclat de leur coeur. Ils ont la foi les p’tits gars ! Le rugby, môsieur c’est une religion, un art de vivre, ça se pratique, ça se cultive, ça se peaufine.. Parfois les résultats du terrain ne sont pas toujours représentatifs, ni à la hauteur de l’intensité de ce qui se déroule autour et après le match lui-même. Cette année 93 fut l’année de naissance du rugby rooseveltien en tant qu’entrepreneur, que G.O :Grand Organisateur.

Non ! La saison 92 débuta très fort ; en effet pour entamer l’année en beauté et se mette du baume au coeur, quoi de plus symbolique que de s’organiser une petite virée chez nos amis Ch’ti ; on sait bien que le rugby chez eux, n’est pas un sport nationnal ; mais quelle ambiance et franche camaraderie, on les sait plutôt équipé en la matière. Alors voilà toute la joyeuse troupe du Roos en partance pour un week-end de rêve dans la banlieue lilloise, et quelle virée ! Après une visite intéressante, intéressée pour certains amateurs (voire même adorateurs) de geuze et autre boisson houblonesque ; le clou de ce week-end fut la rencontre inopinée avec l’équipe B des non moins illustres Springboks d’Afrique du sud.

Je vous prie de croire en l’émotion générale intense, et autres balbutiements timides(et ce malgré la barrière linguistique) face à de tels " touristes ". Personne n’a été déçu de leur gentillesse, et surtout pas Valou et Piz, qui ont connu ce soir là l’événement de leur vie :la rencontre fortuite avec le célébrissime " Nase Bota ".

A l’aube de l’année 1991, ils se croyaient enfin débarrasser de la défaite. Une année entiére à perdre, cela suffisait... Mais c’était sans compter avec la fatalité. Ah ! Pauvre petit rugbymen, à la triste mine, défaits de leurs équipiers semi-pro (si l’on peut évoquer ce paradoxe au rigby) qui s’en était allés. Ils se sentaient comme ses petits orphelins à capotes (surement : le sida connait pas) et boutons dorés (pas si dorés que ça...) Ils noyérent alors leur nullité ( Le score parle de lui même : cinq zéro sur cinq match !) dans les chopes de biéres, le breuvage des dieux... Un peu déchus et surtout déçus les dieux. Au fil des troisiéme mi-temps noyées et plus que noyées, ils eurent une étincelle de lucidité et creérent Marcel.

Vous ne connaissez pas Marcel ? Mince, quelle omission... car vous manquez quelque chose de phénoménal ! Et quel phénoméne ce Marcel ! comment vous dire.. enfin une... bref une mascotte... avec des... des symboles de virilité masculines, si vous voyez ce que je veux dire... Oh ! et puis zut, achetez plutôt le tee-shirt, vous en saurez plus. De toute maniére vous ne risquez rien. Alors !

En ce qui concerne l’année 90, les choses se mirent à singuliérement changer. tout d’abord, des mouvements radicaux eurent lieu au sein l’équipe, quelques bonnes volontés s’en allérent vaquaient à d’autres occupations et il fallait de nouveau recruter. Tous ces changements peuvent paraitre plus assimilables à des feuilletons télés qu’à la réalité sportive mais néanmoins on se jurait sur les grands dieux de continuer, malgré le vent et la tempête, la grande avanture ! Et puis avec un Nanard en chef d’orchestre que pouvait-on craindre de pire que la défaite. Les puristes en firent une sacrée tête lorsque le vent de la révolution souffla sur leur éthique étriquée et que ce bon vieux Nanard engagea au sein des ses "Hommes", deux beaux brins de filles :

- Dhooge Aline et Cavalero Nathalie.

Aussitôt quelques questions triviales fusérent :

- "Comment deux gonzesses (excusez du peu... ) peuvent jouer à un sport d’homme ? Impensable !"

Tout a commencé par un beau jour ; ou plutot par un jour pluvieux car toute saison commence "mouillée" ; de l’année 1989, lorsque quelques membres assidus, pour ne pas dire "piliers" du bar LE ROOSEVELT géré par le trés honorable Bernard dit Nanard GAUL ; ont donc décidé de sacrifier leur oisiveté bacchusienne à leur passion du sport. Sport le plus noble et le plus viril s’il en est ; j’ai nommé le seul, l’unique : LE RUGBY. Donc pour se faire, monsieur Nanard, par une malicieuse initiative proposa à ses clients attachés et attachants ; l’élaboration d’une équipe au vu d’un article journalistique retraçant les exploits de plusieurs équipes engagées dans un challenge amateur, bien évidemment. Mais comment mettre en oeuvre un tel projet me direz-vous ? Quoi de plus aisé lorsque les bonnes volontés s’y attélent... Encore fallait-il trouver les tailles et gabarits adéquats car une équipe de rugby digne de ce nom, ne peut se permettre d’être élaborrée comme un troupeau de bétail. (quoiqu’ au regard du poids du pack, on pourrait s’y méprendre, mais bon... )

Le Roos soutient ...

Les Aiguilles de Janine
Agence ZB8 - Communication
Caroline PEDURANT - Ostéopathe
location meublés - https://www.bulleappartreims.com/